Chantier à faibles nuisances : un enjeu écologique

Si l'on considère le cycle de vie complet d'un bâtiment, la phase chantier est de courte durée mais, constitue, avec la démolition, une source importante d'atteintes à l'environnement qu'il convient de prendre en compte. On distingue plusieurs types d'impacts dont il faut estimer l'importance en fonction, d'une part, de la gravité des atteintes possibles et, d'autre part, du niveau d'implication de l'activité de construction dans l'impact :

 

o   atteinte à la qualité des sols,

o   atteinte à la qualité de la ressource en eau, qui est liée à la précédente,

o   atteinte à la qualité de l'air,

o   nuisances sonores pour les riverains et les acteurs du chantier,

o   nuisances visuelles pour les riverains,

o   impacts sanitaires en cas de pollutions,

o   atteinte à la sécurité des personnes en cas de dispersion de matériaux sur la voie publique.

 

 

Sékure Devis Travaux veillera tout au long du chantier à :

Sensibiliser les atisans aux atteintes irréversibles de l'inhalation des vapeurs nocives, en collaboration avec la médecine du travail.

- Généraliser le port de protections individuelles surtout pour les ouvriers travaillant en poste fixe.

Sékure Devis Travaux demandera aux entreprises une rigueur environnementale concernant

- la gestion des déchets

- la gestion des effluents. Protection des sols.

 

-    Le rejet d'effluents liquides non traités est strictement prohibé

-   Les eaux usées des cantonnements doivent être acheminées vers les réseaux d'assainissement équipés de stations d'épuration en état de marche.

-  Tous les solvants usagés utilisés sur le chantier doivent être repris par l'entreprise utilisatrice. Ces déchets sont considérés comme des DIS et leurs producteurs doivent justifier de leur bonne élimination. (bordereau de suivi de déchet exigé)

-  Les vidanges de matériels sur le site ne sont pas permises, le gros entretien ne devant pas être assuré sur le chantier.

-   Les huiles de décoffrage doivent être biodégradables afin de réduire au maximum les risques de pollution des sols et des eaux souterraines par voie de conséquence.

-  Les laitances de béton doivent être décantées. La phase solide doit être collectée avec les déchets de béton propre. La phase liquide doit être, dans la mesure du possible réutilisée pour la fabrication de béton frais.

La prévention de la pollution atmosphérique

 

-   L'entreprise contractante veillera à éviter l'envolée de grosses masses de poussières. En effet, les poussières contribuent aux nuisances, subies à la fois par les riverains et par les compagnons eux-mêmes. Pour cela, il convient de veiller à la propreté du chantier : les aires bétonnées doivent être régulièrement balayées, les poussières collectées et vidées dans la benne de déchets inertes. Dans le cas de fabrication de béton sur place, la centrale à béton devra être équipée d'un système de dépoussiérage.

 

 

-          Gestion des nuisances sonores :

 

-   Une bonne gestion des nuisances sonores commence par une identification du degré de sensibilité du site. Une cartographie sonore du site avant travaux permet de fixer des objectifs de niveaux sonores maximum en fonction des points du chantier et de la présence à proximité d'activités sensibles : administration, école, riverains, etc. Le responsable chantier vert devra réaliser la synthèse des contraintes et proposer un zoning sonore du chantier.

 

-   Gestion à la source : Il convient par conséquent de diminuer les nuisances sonores à la source en changeant les techniques de construction et les habitudes des acteurs sur le chantier. En fonction des caractéristiques du chantier, les dispositions suivantes devront être prises

 

-   Éviter au maximum les reprises au marteau piqueur sur du béton sec. Pour cela le conducteur de travaux veillera à planifier les réservations qui seront effectuées avec des coffrages en bois ou en métal. De plus, un suivi rigoureux des travaux évitera les reprises faites après des erreurs lors de la coulée du béton (les déchets seront évités conjointement). Pour la découpe, d'autres appareils moins bruyants comme des scies à lames au diamant peuvent être utilisés à la place du marteau piqueur.

 

-   Éviter les chutes de matériels quels qu'ils soient. D'un part les chutes sont bruyantes, d'autre part, elles génèrent des pertes par endommagement de matériel.

 

-   Employer la technique des pieux forés plutôt que des pieux battus si la géologie du sol le permet.

 

-   Généraliser les banches à serrage par clé dynamométrique et non au marteau. · Préférer les engins électriques à ceux qui sont pneumatiques à service rendu équivalent.

 

-   Mettre en place un plan d'utilisation des engins bruyants (vibreurs, marteaux piqueur) qui stipulera les emplacements des engins bruyants afin d'éviter les réverbérations et les transmissions de vibrations. L'entreprise contractante envisagera de doubler si possible les engins et matériels car on réduit les durées d'utilisation en augmentant peu le niveau sonore.

 

 

-          Les nuisances visuelles

 

-   Pour que le chantier soit le mieux accepté du public, les responsables des travaux veilleront à la propreté et l'aspect général du site.

 

-   Les aires de transit des engins seront bétonnées afin d'être plus facilement nettoyées (prévoir un géotextile sous le béton pour un retrait plus simple).

 

-   Les accès au chantier seront nettoyés régulièrement : La boue sur la chaussée sera évacuée.

 

-  La clôture du site sera tenue en état. Les graffitis seront effacés. Cette clôture devra avoir une hauteur supérieure à deux mètres près des bennes à déchets afin d'éviter les dépôts sauvages. La clôture sera menottée.

 

-   Les bennes à déchets seront, si besoin, couvertes afin d'éviter l'envoi des poussières de déchets. L'utilisation de polystyrène expansé est à éviter pour tous les usages, cet élément étant la première source de pollution visuelle. Dans le cas contraire prévoir des systèmes de découpe (avec un fil par exemple) qui produisent peu de particules susceptibles de voler.